BARRA-JOVER Mario. Problèmes de philosophie analytique. La connaissance ordinaire : sa forme et ses sources
Semestre 1
Mardi 18h-21h. Mutualisé avec CdL (salle J002)
Master ouvert Licence
BARRA-JOVER Mario
Problèmes de philosophie analytique. La connaissance ordinaire : sa forme et ses sources
Problèmes de philosophie analytique. La connaissance ordinaire : sa forme et ses sources
Nous entendons par « connaissance ordinaire » celle qui est partagée par les membres d’une société et qui est acquise sans apprentissage instructionnel par chacun d’entre eux. Il s’agirait d’une « connaissance sémantique » fournissant une représentation intersubjectivement partagée du monde et acquise à travers le langage ordinaire qui la porte et la façonne.
Notre hypothèse de départ est que cette connaissance ordinaire est le noyau de la connaissance de tout individu et la seule à être partagée par une société. Elle est toutefois nourrie, voire « dominée », par des connaissances « encyclopédiques » qui tout en étant idéalement disponibles pour tous, ne sont pas partagées mais distribuées entre les membres d’une société. Ces connaissances encyclopédiques peuvent être « normatives » (science, lois, réligion) ou « non normatives » (philosophie, littérature, arts, savoir-faire).
Nous avancerons l’idée que la connaissance ordinaire à des propriétés spécifiques et que ces propriétés s’imposent à toutes les autres connaissances qu’elle intègre. Ainsi, la connaissance ordinaire occidentale actuelle, tout en étant nourrie et orientée par la connaissance normative scientifique et par la connaissance non normative du savoir-faire technologique, imposerait aux éléments qu’elle intègre sa « métaphysique », notamment sa causalité et ses propriétés vériconditionnelles.