Colloque international. SALC 2024. Les outrecuidances de la raison. 27-29 mai 2024


« Les outrecuidances de la raison »
Colloque International de philosophie dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes
 
27-29 mai 2024
 
Maison de l’Amérique latine
217 Bd. Saint-Germain, 75007 Paris
(M° Solférino)
 
Université Paris Cité — Amphi 580f (Halle aux Farines)
10, 16 rue Françoise Dolto, 75013 Paris
(M° Bibliothèque François Miterrand)
 
 
 
Image : Dérisoire, Jean-Paul Sartre de dos de Maurice Matieu, 1976-1977
 

ID de réunion Zoom : 991 7071 7277
Code secret : 598280

 
 
Un thème récurrent dans la philosophie de François Châtelet, celui de l’« outrecuidance » de la Raison, avec un grand R et les grands airs qu’elle se donne pour du haut de son tribunal universel trancher et juger de tout, de science (la vérité), de morale (le bien), de droit (le juste), de religion (la croyance), d’esthétique (le beau), et quoi encore… À la différence de l’outrance qui passe outre la limite de ses forces et donne dans la démesure (forcer le trait, mener une guerre à outrance), l’outrecuidance est avant tout affaire non pas de fait, mais de droit, d’un droit qu’on s’arroge pour juger et disqualifier d’autorité, c’est-à-dire sans appel, des croyances, des conduites, des sensibilités, comme si elles étaient toutes justiciables d’une mesure univoque et incontestable. Telle est la démesure de la mesure de la Raison dont s’autorisent les « outrecuidants » (« du leader de groupuscule au président des États-Unis, du psychiatre au P.-D.G ») et les « outrecuidances » (« la Science, la Classe ouvrière, la Patrie, le Progrès, la Santé, la Sécurité, la Démocratie, le Socialisme… ») pour soumettre les vies minuscules à l’ordre de leur pouvoir majuscule. Pour autant, comme le démontre Deleuze dans l’admirable conférence qu’il lui a consacrée, son diagnostic de l’irrationalité de la Raison ne fait pas le moins du monde de Châtelet un irrationaliste, tout au contraire c’est pour opposer à l’hypostase d’une Raison transcendante en surplomb de tous les champs du savoir et de l’expérience la pluralité des processus de rationalisation permettant d’inventer au cas par cas, dans l’immanence, des rapports de compossibilité entre des matières et des pratiques hétérogènes : « comprenons, écrit Deleuze, que la raison n’est pas une faculté, mais un processus (…). Il y a un pluralisme de la raison, parce que nous n’avons aucun motif pour penser la matière ni l’acte comme uniques ». La raison n’est pas une faculté légiférante ni un tribunal qui soumet à ses lois, c’est une puissance active, une façon de faire avec la diversité de ce qui se présente pour rendre vivable la vie ; ni instance de contrôle ni pôle d’unification, elle est instituante, diversifiante et différenciante.
Près de cinquante années plus tard, le diagnostic de Châtelet repris à son compte par Deleuze reste-t-il d’actualité ? Faut-il seulement l’actualiser à la recherche des nouvelles outrecuidances du XXIe siècle ? Faut-il le déplacer, l’amender, voire lui substituer un autre diagnostic ? Dans tous les cas, il est question de détecter de quoi est fait notre présent, ce qui s’y présente de nouveau, comme des tonalités, des rythmes et des allures qui vont se répétant et font sa différence. Un premier constat s’impose, les idoles fustigées en son temps par Châtelet sont tombées ou sont mises à mal, méfiance envers les sciences, remise en cause du progrès, minoration, voire pour certains disparition de la classe ouvrière, patries supplantées par l’Europe, administration de la santé contestée (refus de la vaccination), démocratie malmenée, socialisme en berne, etc. ; seule subsiste, érigée en totem par les forces réactionnaires, la Sécurité. En résulte un tableau contrasté. D’un côté, montée de l’irrationalisme anti-science (sciences dures et sciences humaines), accès de complotisme à la moindre occasion, expansion des fondamentalismes religieux, exacerbations identitaires, d’un autre côté, invention de nouveaux processus de rationalisation touchant la société civile et particulièrement le genre, la sexualité, la famille et le patriarcat, mais aussi les rapports à la terre et aux animaux, inventions de nouveaux genre de vie, de nouveaux modes de production tendant à la frugalité. Quant aux fringants « outrecuidants » du temps présent, ils s’appellent, entre autres, influenceurs-influenceuses, libéraux à tout crin, coachs de vie, anti-wokes, etc..
Si du diagnostic de Châtelet et Deleuze reste prégnant le « tout est politique », compris la sphère privée et le plus intime, le rapport aux autres, aux altérités, à soi-même, il est à réinterroger à l’aune du plus grand changement intervenu dans le cours des sociétés et des vies, le règne planétaire de l’internet, de la Toile et des réseaux sociaux. La résultante en est une nouvelle économie mondialisée de l’espace et du temps caractérisée par l’enchevêtrement du local et du global dont la crise climatique et écologique est à la fois un révélateur et un accélérateur (Dipesh Chakrabarty). Quelle est la bonne focale pour appréhender et tenir ensemble le plus lointain et le plus proche, le réchauffement planétaire et une zone à défendre (ZAD) ? Comment accorder le heurt des temporalités entre Sud global et Nord dominateur ? Comment résister à la mondialisation computationnelle des flux où se dissolvent les singularités (« la société liquide » de Zygmunt Bauman). Peut-être, en privilégiant les relations de voisinage, à condition d’entendre le voisinage au-delà de la proximité géographique ou culturelle, les voisins n’étant pas tant ceux qui nous ressemblent que ceux dont les expériences différentes, éventuellement éloignées dans le temps et l’espace, peuvent aider à éclairer les problèmes de notre présent, quelque chose comme un tiers inclus et un regard de biais.
 

 
Organisé par : LLCP (Université Paris 8), LCSP (Université Paris Cité), IRIS (Université Sorbonne Paris Nord), IHEAL (Université Paris Nord), séminaire Les Dialogues Philosophiques de la Maison de l’Amérique Latine, RIPC (FMSH) à la Maison de l’Amérique Latine (Amphithéâtre) et à l’Université Paris Cité (salle des thèses).
 
Avec le soutien de : Collège International de Philosophie, Université de Picardie Jules Verne, Institut Gino Germani de l’Université de Buenos Aires, Université du Chili, Université de Los Lagos, Université de Valparaiso, Université de la République en Uruguay, Institut français de Séville.
 
Comité d’organisation : Gisele Amaya Dal Bó, Alejandro Bilbao, Julio Canhada, Maurizio Coppola, Fedra Cuestas, Marie Cuillerai, Guadalupe Deza, Stéphane Douailler, Baptiste Gillier, Claudia Gutierrez, Martín Macías Sorondo, Maia Minnaert, Inés Molina Navea, Francisco Naishtat, Bertrand Ogilvie, Diogo Sardinha, Patrick Vauday, Patrice Vermeren, Agostina Weler.

Participent à ce Colloque : Sebastian Agudelo, Javier Agüero Aguila, Julie Alfonsi, Daniel Alvaro, Gisele Amaya Dal Bó, Mimose André, Carolina Avalos, Mariela Avila, Francesca Belviso, Alejandro Bilbao, Alma Bolón, Amalia Boyer, Laura Brondino, Jean-Jacques Cadet, Julio Canhada, Bruno Cany, Jordi Carmona Hurtado, Carla Carmona Escalera, Gustavo Celedón, Filipe Ceppas, Gustavo Chataigner, Alexis Chausovsky, Lakhdar Chennaf, Maurizio Coppola, Marc Crépon, Fedra Cuestas, Marie Cuillerai, Jorge Davila, Fernando de Almeida Silveira, Sameh Dellaï, Joana Desplat-Roger, Guadalupe Deza, Elena Donato, Stéphane Douailler, Yves Duroux, Sara Fadabini, Louise Ferté, Alessandro di Lima Francisco, Griselda Gaiada, Marcos García de la Huerta Izquierdo, Michèle Gendreau-Massaloux, Baptiste Gillier, Francisco Gordillo, Maria Beatriz Greco, Claudia Gutierrez, Béatrice Han, Rada Ivekovic, Sebastian Kock, Anne Kupiec, Guillaume le Blanc, Luc Leguerinel, Georges Lomné, Luz Maria Lozano, Martín Macías Sorondo, Nicole Mathieu, Maia Minnaert, Inés Molina Navea, Pierre-François Moreau, Francisco Naishtat, Bertrand Ogilvie, Alain-Patrick Olivier, Jean Herold Paul, Ana Paula Penchaszadeh, Carlos Pérez López, Nathalie Périn, Dalila Pinheiro Silva, Behrang Pourhosseini, Pham Quynchi Chi, Jérémy Rafuse, Mercedes Risco, Federico Rodriguez Gómez, Lidia Rodriguez, Luca Rodríguez, Carlos Ruiz-Schneider, Alfredo Sanchez Santiago, Ana Sanchez, Diogo Sardinha, Carlos Schmerkin, Senda Sferco, Lorena Souyris-Oportot, Patrick Vauday, Francisco Verardi Bocca, Patrice Vermeren, Susana Villavicencio, Ricardo Viscardi, Agostina Weler, Demin Xu, Barbara Zauli.
 
Colloque International de philosophie dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes « Les outrecuidances de la raison ».
Adresse de contact : colloquedephilosophiesalc@gmail.com
 

 
Programme
 
Lundi 27 mai
Déraison ou des raisons ?

Maison de l’Amérique latine
217 Bd. Saint-Germain, 75007 Paris
 
9 h Ouverture avec Patrice Vermeren (LLCP/Paris 8), Guadalupe Deza (Université de Picardie), Marcos García de la Huerta (Universidad de Chile) et Alejandro Bilbao (Universidad de Los Lagos)
 
9 h 30-11 h
Federico Rodríguez Gómez (Universidad de Sevilla) : « Désillusion »
Luca Rodríguez (IRPhL/Université de Lyon) : « Puissance et impuissance de la raison dans la dernière philosophie de Schelling »
Alain Patrick-Olivier (CREN, Université de Nantes), « Deleuze et Verdi : l’outrecuidance de l’être »
Présidents de séance : Martín Macías Sorondo (LLCP/Paris 8/Casa de Filosofía Montevideo) et Yves Duroux (CNRS)
 
11 h-12 h 30
Pierre François Moreau (ENS Lyon) : « Effectivité du rationnel et délire de la Raison »
Guillaume Le Blanc (Université Paris Cité/IUF) : « Le neveu de Rameau avec ou sans Foucault ? Pour une suspension de la raison »
Diogo Sardinha (Université de Lisbonne/CFUL) : « La critique de Kant est-elle une outrecuidance de la raison ? »
Senda Sferco (Université de Buenos Aires/CONICET) : « Désir d’outrecuidance. Diagnostic critique de notre présent envisagé par Foucault »
Présidents de séance : Guadalupe Deza (Université de Picardie) et Stéphane Douailler (LLCP/Paris 8)
 
Pause déjeuner 
 
14 h 30-16 h Les 10 ans du Colloque International de Philosophie
Son exc. l’Ambassadeur Philippe Bastelica (Secrétaire général Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes)
Mme la Rectrice, Michèle Gendreau-Massaloux
Son exc. Alain Rouquié (Président de la Maison de l’Amérique latine)
Patrice Vermeren (LLCP/Paris 8) : « Dix ans de colloques : l’Amérique latine comme passion »
Claudia Gutiérrez (Universidad de Chile) : « La pensée de l’exil et la folie du retour »
Patrick Vauday (LLCP/Paris 8) : « À propos des outrecuidances de la raison »
Coordination : Gisèle Amaya Dal Bó (IRIS/USPN)
 
16 h-17 h 30
Sara Fadabini (Université de Caen-Normandie) : « Dé-lire Van Gogh : la raison et ses Holzwege »
Francisco Verardi Bocca (Pontifícia Universidade Católica do Paraná) : « L’école de la Salpêtrière et la normalisation de l’aliénation »
Joana Desplat-Roger (Collège international de philosophie) : « Danser la vie : enjeux politiques du lâcher-prise »
Alessandro di Lima Francisco (Collège international de philosophie, Institut des arts — Unesp) « De la Raison aux rationalités : Sade déraisonnable ? »
Présidents de séance : Baptiste Gillier (EHESS/Académie de Paris) et Lakhdar Chennaf (LLCP/Université Paris 8)
 
17 h 45-19 h 45
Alejandro Bilbao (Universidad de Los Lagos) : « Pathologies de la raison »
Gustavo Chataigner (Universidad Católica del Maule) : « La raison du multiple : sujet, événement et vérité »
Dalila Pinheiro Silva (Universidade Federal de São Paulo) : « Pour une dialectique du déjugement : quelques notes sur l’engagement rationaliste chez Georges Canguilhem »
Ricardo Viscardi (UdelaR/Casa de Filosofía Montevideo) : « Déraison et des raisons : le préfixe “contre-” dans le mot “contregouverner” »
Fernando de Almeida Silveira (Universidade Federal de São Paulo) : « Entre soumission et résistance : les réinventions des sujets de santé mentale dans leur quotidien clinico-social brésilien — une perspective foucaldienne »
Président de séance : Julio Miranda Canhada (Universidade Federal de São Carlos/Paris 8)
 

 
Mardi 28 mai
Qui sont nos contemporains ? Les temps de l’histoire

Université Paris Cité — Amphi 580f (Halle aux Farines)
10, 16 rue Françoise Dolto, 75013 Paris
 
9 h Ouverture Marie Cuillerai (Université Paris Cité), Julie Alfonsi (Université Paris 8) et Inés Molina Navea (Université Polytechnique Hauts-de-France / Université de Séville)
 
9 h 30-11 h « Philosopher avec l’Amérique latine »
Table ronde organisée par la revue des Cahiers critiques de philosophie et le Département de philosophie de l’université Paris 8
Luc Leguerinel, Responsable des Cahiers critiques de philosophie (éd. Hermann)
Jean Herold Paul, Coordinateur du n° 25 « Vincennes à Port au Prince/Port au Prince à Vincennes »
Diogo Sardinha, Co-coordinateur du n° 26 « Brésil : Mutations contemporaines »
Sebastian Agudelo, participant au n° 27 « La philosophie française dans le miroir de la Colombie »
Présidentes de séance : Agostina Weler (LLCP/Paris 8/ Université de Buenos Aires) et Anne Kupiec (Université Paris Cité)
 
11 h-12 h 30
Francesca Belviso (Sorbonne Nouvelle) « Rationaliser l’irrationalisme : aux sources idéologiques du premier fascisme italien »
Alfredo Sánchez Santiago (Universidad Complutense de Madrid/Universidad de Zaragoza) : « Une philosophie modeste. Les Révoltes logiques et les raisons des dominés »
Julio Miranda Canhada (Universidade Federal de São Carlos / Paris 8) : « Politiques de l’histoire et présences du passé : sur l’autoritarisme brésilien »
Susana Villavicencio (Université de Buenos Aires/Gino Germani), « Crise de la démocratie en Amérique latine »
Président de séance : Carlos Schmerkin (Observatoire de l’Argentine contemporaine)
 
12 h 35 - 13 h 15
Frédéric Rambeau (LLCP/Université Paris 8) : « Répéter la répétition. La césure de l’acte entre Deleuze et Marx »
Répondants : Guadalupe Deza (Université de Picardie) et Stéphane Douailler (LLCP/Paris 8)
 
Pause déjeuner
 
14 h 30-16 h 30
Jéremy Rafuse (LLCP/Paris 8) : « Walter Benjamin et un présent contre l’histoire »
Carlos Pérez López (Universidad de Buenos Aires), « Les rêves mexicains de Walter Benjamin : temps historique, contemporanéité et critique décolonial de la violence »
Francisco Naishtat (Universidad de Buenos Aires) : « Histoire naturelle et temps messianique chez Benjamin. Les plis du rationnel, le mythologique et le politique »
Ana Paula Penchazadeh (Universidad de Buenos Aires/Universidad de San Martín/CONICET) : « Nomadisme de la raison »
Elena Donato (Universidad de Buenos Aires) : « Un temps partagé. Rancière, politique des fictions du temps »
Présidentes de séance : Sara Fadabini (Université de Caen-Normandie) et Rada Ivekovic (Université de Saint-Etienne)
 
16 h 45-18 h 15
Lidia Rodríguez (Universidad de Buenos Aires) : « Révolution pédagogique et raisons des opprimés »
Alexis Chausovsky (Universidad Nacional de Entre Ríos), « L’éducation face à l’inhumain et au non-humain »
Mercedes Risco (Universidad Nacional de Tucumán) : « Les langues de la raison »
Alma Bolón (UdelaR) : « Contre les outrecuidances de la raison : la pratique philologique »
Présidente de séance : Gisele Amaya Dal Bo (IRIS/USPN)
 
18 h 15-19 h 30
Maria Beatriz Greco (Universidad de Buenos Aires) « Les contemporains qui nous habitent, entre la France et l’Argentine. Une éducation émancipatrice ? »
Lorena Souyris Oportot (Universidad Católica del Maule) : « Voix du temps présent : sur l’utilité en temps de liberté absolue »
Sameh Dellaï (Sorbonne université/INSPE de Paris ; LLCP/Paris 8 ; LGES/Paris 8 ; PHILAB/Université de Tunis) : « La raison ne peut rendre raison de tout : postérité moderne de la critique sceptique dans les Essais de Montaigne »
Demin Xu (Université Jean Moulin Lyon 3) : « L’université et la liberté académique sous le régime communiste d’aujourd’hui »
Président de séance : Maurizio Coppola (CNRS/CESDIP)
 

 
Mercredi 29 mai
La Terre et les rêveries d’un proprement humain

Université Paris Cité — Amphi 580f (Halle aux farines)
10, 16 rue Françoise Dolto 75013 Paris
 
9 h-11 h
Bertrand Ogilvie (LLCP/Paris 8) : « Les impasses de l’anthropologie : au-delà de la production, la redécouverte de la terre ? »
Nicole Mathieu (CNRS) : « Le proche et le lointain : questions plurielles de méthode »
Fedra Cuestas (Universidad de Los Lagos) : « Les raisons de l’oubli »
Barbara Zauli (Université Paris 8 et Paris Cité/College International de Philosophie) : « La crainte de la fenêtre ou l’autre du capitalisme »
Présidente de séance : Mimose André (LLCP/Paris 8/ENS d’Haïti)
 
11 h-12 h 45
Marc Crépon (CNRS/ENS Ulm), « Les mots qui perdent »
Behrang Pourhosseini (LLCP/Paris 8/ETSUP), « La raison du plus fort est toujours la meilleure »
Jordi Carmona Hurtado (Universidad de Granada) : « La construction de l’image utopique chez Ursula K. Le Guin »
Javier Agüero Aguila (Universidad Católica del Maule), « Les années de la déconstruction »
Président de séance : Patrick Vauday (LLCP/Paris 8)
 
Pause déjeuner
 
14 h 30 - 16 h 30
Carla Carmona Escalera (Universidad de Sevilla) : « Del modelo de la causa ajena a la causa vecina : sobre la legitimidad de hablar sobre otras marginaciones »
Gustavo Celedón (Universidad de Valparaíso) : « Le temps de non-contemporains ou la violence du temps donné »
Luz María Lozano Suárez (Universidad del Atlántico, Barranquilla) : « Mémoires et rationalités minoritaires »
Filipe Ceppas (Universidade federal de Rio de Janeiro), « Terre en vue ! Terre à perte de vue ! Des hommes sont venus ! »
Elen Pimentel (Paris 8) : « L’esthétique de l’opprimé »
Présidents de séance : Barbara Zauli (College Internacional de Philosophie) et Jean-Jacques Cadet (ENS Haïti)
 
16 h 30 - 18 h 15
Francisco Gordillo (Académie de Créteil/Université Catholique de Lille) : « L’hétéronymie chez Pessoa et le pluralisme des raisons »
Amalia Boyer (Universidad del Rosario, Bogota) : « Géo-philosophie de la raison »
Griselda Gaiada (Universidad de la Defensa Nacional) : « Vicente Fatone : contre l’outrecuidance de la Raison chez Leibniz »
Nathalie Perrin (Collège international de philosophie/LLCP) : « Chatelet ou les mésaventures de la raison »
Présidentes de séance : Maïa Minnaert (LLCP/Paris 8/Université Paris Cité) et Pham Quynh Chi (Université Nationale de Hanoï)
 
18 h 30-19 h
Béatrice Han (CERPHI) : Présentation du livre « Anamorphoses carcérales. Torsions, distorsions, rétorsions perceptives et perspectives curieuses »
Répondants : Sebastian Kock (Université Paris I), Baptiste Gillier (EHESS/Académie de Paris)
 

 
Colloque International de philosophie dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes « Les outrecuidances de la raison ».
Adresse de contact : colloquedephilosophiesalc@gmail.com