Colloque international. SALC 2020. La république universelle. Les chemins aporétiques de la liberté. 26, 27 et 28 oct. 2020
Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes 2020
Colloque international
La république universelle. Les chemins aporétiques de la liberté
26, 27 et 28 octobre 2020
La république universelle. Les chemins aporétiques de la liberté
26, 27 et 28 octobre 2020
Programme du COLLOQUE en téléchargement (PDF A4)
Programme du COLLOQUE en téléchargement (PDF A3)
Affiche du COLLOQUE en téléchargement (PDF A3)
Image : Maurice Matieu, Liberté.
Programme du COLLOQUE en téléchargement (PDF A3)
Affiche du COLLOQUE en téléchargement (PDF A3)
Image : Maurice Matieu, Liberté.
Vous trouverez ci-joint le programme du colloque La république universelle. Les chemins aporétiques de la liberté, qui aura lieu à Paris les 26, 27 et 28 octobre à la Maison de l’Amérique latine, à l’Université Paris 7 et à la Chapelle positiviste.
Pendant les trois journées du colloque, nous aurons la possibilité de vous accueillir en présentiel :
- A l’amphithéâtre de la Maison de l’Amérique latine, les 26 et 27 octobre, avec inscription préalable et dans la limite de 45 personnes maximum.
- A l’Université Paris 7 - amphithéâtre 12E de l’Halle aux farines -, dans la limite de 50 de personnes maximum.
- A la Chapelle positiviste, dans la limite de 40 personnes maximum.
Vous aurez également la possibilité d’assister par visioconférence à toutes les tables proposées pendant les trois jours du colloque. Pour accéder aux sessions, il suffit de cliquer sur le lien du jour correspondant, indiquer un nom d’utilisateur, puis cliquer sur "participation". Vous serez alors dirigé vers la session de visioconférence. Nous vous prions de désactiver votre microphone durant les interventions afin d’assurer une qualité d’écoute optimale.
En espérant vous voir nombreux.
- Lundi 26 octobre, 9-20h : Maison de l’Amérique Latine, 217 Bd. Saint-Germain (75007)
https://cutt.ly/Colloque_26
https://cutt.ly/Colloque_26
- Mardi 27 octobre, 9-18h : Maison de l’Amérique Latine, 217 Bd. Saint-Germain (75007)
https://cutt.ly/Colloque_27
https://cutt.ly/Colloque_27
- Mercredi 28 octobre, 9-18h : Université Paris 7, Halle aux Farines Amphithéâtre 12E, 5 rue Thomas Mann (75013)
https://cutt.ly/Colloque_28
18-20h : Chapelle positiviste, 5 rue Payenne (75003)
https://cutt.ly/Colloque_28
18-20h : Chapelle positiviste, 5 rue Payenne (75003)
Organisé par le Laboratoire d’études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie de l’Université Paris 8 (LLCP), le Laboratoire du changement social et politique de Université de Paris (LCSP), l’Institut des Hautes Études Latino-américaines de l’Université Paris 3 (IHEAL), le Centre de recherche sur l’action locale (CERAL) de l’Université Sorbonne Paris Nord, la Red Internacional Pensamiento Crítico (RIPC), le Département de Philosophie de l’Université Autonome de Barcelone (Équipe de recherche : Justice et Démocratie : vers un nouveau modèle de solidarité, financée par le Ministère de l’Économie et Compétitivité de l’Espagne et la Chaire de philosophie contemporaine de l’Université de Barcelone), le Grecol-AL et la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes à Paris, avec le soutien de l’Institut des Amériques et l’Université Paris Lumières (ComUE), avec la coopération de la Universidad de la República (Uruguay), Universidad de Chile, Universidad de Los Lagos, Universidad de Buenos Aires, Universitat Autònoma de Barcelona, Universidad de Valparaiso, Universidad de Playa Ancha et Universidad Austral (Valdivia) et le Séminaire Les Dialogues Philosophiques de la Maison de l’Amérique Latine.
À l’injonction de Victor Hugo : « Ô République universelle. Tu n’es encore que l’étincelle. Demain tu seras le soleil » (Lux) répond comme en écho l’imaginaire de la Commune de Paris en 1871 : que cette république universelle soit démocratique et sociale. Les paroles et les actions de la pensée communarde nomment ainsi la distance qui la sépare de la révolution bourgeoise de 89, et sa défiance à l’égard des institutions de l’Etat et des frontières de la Nation. Kristin Ross identifie trois évènements qui signent l’après-coup de l’insurrection : l’incendie de la guillotine sur la place Voltaire le 10 avril 1871, la destruction, le 16 mai, de la colonne Vendôme, édifiée à la gloire des conquêtes impériales napoléoniennes, et la création le 11 avril de l’Union des femmes. Que la république « réelle » - la IIIe République – s’instaure dans le violent déni de cet après coup prend alors tout son sens politique réactif.
Cent cinquante ans plus tard, d’autres situations font advenir un désir de communauté et d’égalité à l’écart du système d’institutions gouvernementales et publiques instituées, revendiquant pour une communauté de luttes d’être en même temps une communauté de vie : comme si la tension entre être ensemble pour inventer des institutions et des formes de vie autonomes pouvait se conjoindre avec une lutte (des classes, des femmes…) contre la domination politique et économique… Occuper les rues et les places, d’Athènes à Santiago du Chili, en passant par Alger, Mexico ou Paris, plutôt que les usines ou les universités ? Apories de la liberté ?
Dans un monde qui sectorise, disjoint, sépare et institue partout la concurrence, comment faire du commun avec du non-commun ? La question de la liberté aujourd’hui est moins celle de la transformation des modèles critiques en une pensée molle visant à vérifier la domination ou à se résigner à son caractère inéluctable, que celle des expériences et des usages intempestifs de la liberté qui créent des situations inattendues où des êtres parlants se mettent à parler et à agir autrement que ce que l’on attend d’eux, sur un fond de subjectivations égalitaires. Qu’est-ce qui, dans les situations d’obscurcissement qui président aux pseudo-consensus visés par les incessantes salves de réformes des républiques libérales, devient visible grâce aux capacités de résistances du grand nombre au nom de la liberté et sous condition de la revendication de l’égalité ? Se lever et se casser ? El que baila, pasa ? Mettre à brûler ce qui doit l’être ? Cela suppose en tous cas la tâche philosophique de reconfigurer les horizons d’universalité dont peuvent se soutenir les visées contemporaines de savoirs et d’actions en leur faisant traverser l’épreuve de toutes les asymétries, hétérotopies, hétérogénéités, qu’un universalisme hérité et compromis dans des aventures théoriques et pratiques devenues indéfendables avait rouvertes et maintenues dans un impensé : les apories de la liberté.
Cent cinquante ans plus tard, d’autres situations font advenir un désir de communauté et d’égalité à l’écart du système d’institutions gouvernementales et publiques instituées, revendiquant pour une communauté de luttes d’être en même temps une communauté de vie : comme si la tension entre être ensemble pour inventer des institutions et des formes de vie autonomes pouvait se conjoindre avec une lutte (des classes, des femmes…) contre la domination politique et économique… Occuper les rues et les places, d’Athènes à Santiago du Chili, en passant par Alger, Mexico ou Paris, plutôt que les usines ou les universités ? Apories de la liberté ?
Dans un monde qui sectorise, disjoint, sépare et institue partout la concurrence, comment faire du commun avec du non-commun ? La question de la liberté aujourd’hui est moins celle de la transformation des modèles critiques en une pensée molle visant à vérifier la domination ou à se résigner à son caractère inéluctable, que celle des expériences et des usages intempestifs de la liberté qui créent des situations inattendues où des êtres parlants se mettent à parler et à agir autrement que ce que l’on attend d’eux, sur un fond de subjectivations égalitaires. Qu’est-ce qui, dans les situations d’obscurcissement qui président aux pseudo-consensus visés par les incessantes salves de réformes des républiques libérales, devient visible grâce aux capacités de résistances du grand nombre au nom de la liberté et sous condition de la revendication de l’égalité ? Se lever et se casser ? El que baila, pasa ? Mettre à brûler ce qui doit l’être ? Cela suppose en tous cas la tâche philosophique de reconfigurer les horizons d’universalité dont peuvent se soutenir les visées contemporaines de savoirs et d’actions en leur faisant traverser l’épreuve de toutes les asymétries, hétérotopies, hétérogénéités, qu’un universalisme hérité et compromis dans des aventures théoriques et pratiques devenues indéfendables avait rouvertes et maintenues dans un impensé : les apories de la liberté.
Participent à ce colloque :Julie Alfonsi (LCSP-Université de Paris), Sara Alonso Gómez (Universität Bern), Gisele Amaya Dal Bó (Paris 13), Carolina Avalos (Universidad de Valdivia), Mariela Avila (Universidad Católica Silva, Henríquez, Santiago), Andrea Benvenuto (EHESS), Hugo Biagini (Academia de Ciencias, Buenos Aires), Alejandro Bilbao (Universidad de Los Lagos, Osorno), Amalia Boyer (Universidad del Rosario, Bogotá), Laura Brondino (Université Paris 4/IDA), Fabienne Brugère (LLCP/Paris 8), Jean-Jacques Cadet (LLCP/Paris 8), Olivier Compagnon (IHEAL/Paris 3), Bernardo Correa (Universidad de Colombie), Gustavo Celedón (Universidad de Valparaiso), Felipe Ceppas (UFRJ), Gustavo Chataigner (PUC Rio de Janeiro), Alexis Chausovsky (Universidad Nacional de Entre Ríos/UBA/LLCP/Paris 8), Patrick Cingolani (LCSP/Université de Paris), Michèle Cohen Halimi (LLCP/Paris 8), Anouk Colombani (LLCP/Paris 8), Carlos Contreras (Universidad de Chile), Maurizio Coppola (EHESS), Maurizio Coppola (EHESS), Laurence Cornu (Université de Tours), Bernardo Correa (Universidad Nacional de Colombia), Fedra Cuestas (Universidad de Los Lagos, Osorno), Marie Cuillerai (LSCP/Université de Paris), Jorge Dávila (Universidad Los Andes, Merida/Venezuela), Luis Dapelo (Éditions Delga), Rachid Dehdouh (Université de Constantine), Sameh Dellaï (LLCP/Paris 8), Xu Demin (LLCP/Paris 8), Guadalupe Deza (Paris8/UPEM), Alessandro di Lima Francisco (PUC Sao Paulo), Rodrigo Díaz Maldonado (UNAM/Université d’Aix en Provence), Jian Ding (LLCP/Paris 8), Elena Donato (Universidad de Buenos Aires), Edelyn Dorismond (Université de Haïti/Collège International de Philosophie), Stéphane Douailler (LLCP/Paris 8), Ricardo Espinoza (PUC Valparaiso), Yves Duroux (CNRS), Alicia Farinati (UBA), Louise Ferté (Université de Lille), Victor Florian (Universidad de Colombia), Marcos García de la Huerta (Universidad de Chile), Jean-René Garcia (Paris 13/Collège International de Philosophie), Baptiste Gillier (Ecole Polytechnique / Lycée français de Valparaiso), Diego Gondin de Matos (UNESPI), Horacio González (Universidad de Buenos Aires), Pilar González Bernaldo (Université de Paris), Francisco Gordillo (EHESS), Clara Guimaraes (LCSP/Université de Paris), Claudia Gutierrez (Universidad de Chile), Xavier Insausti (Université de San Sebastián), Orazio Irrera (Paris 8/Collège international de philosophie), Rada Ivekovic (Université de Saint Étienne), Annie Kensey (CESDIP/CNRS/DAP), Yala Kisukidi (LLCP/Paris8/Collège international de philosophie), Anne Kupiec (LCSP/Université de Paris), David Labreure (Musée Auguste Comte), Guillaume Le Blanc (Université de Paris), Eric Lecerf (LLCP/Paris 8), Laura Llevadot (Universidad de Barcelona), Georges Lomné (Université de Marne-La-Vallée), Michael Löwy (CNRS/EHESS), Luz Maria Lozano (Universidad del Atlántico, Barranquilla), Martin Macías (LLCP/Paris 8), Edgardo Manero (CNRS-EHESS), Nicole Mathieu (CNRS), André Mimose (LLCP/Paris 8), Maia Minnaert (LLCP/Paris 8), Teresa Montealegre (Universidad de Chile), Angélica Montes (ESSEC), Sabrina Moran (UBA), Didier Moreau (LLCP/Paris 8), Fernanda Mora (LLCP/Paris 8), Francisco Naishtat (Universidad de La Plata), Georges Navet (LLCP/Paris8), Bertrand Ogilvie (LLCP/Paris 8), Pedro Ortega (Funglode Saint Domingue), Elias Emir Perez (LLCP/Casa de la Filosofía, Uruguay), Nathalie Perrin (Paris 8), Annie Petit (Université de Montpellier), Elen Pimentel (LLCP/Paris 8), Behrang Pourhosseini (LLCP/Université Paris 8), Natalia Prunes (Universidad de Buenos Aires /LLCP/Paris 8), Paolo Quintili (Università di Roma « TorVergata »), Pham Quynh Chi (Université de Hanoï), Marcelo Raffin (Conicet/UBA), Renzo Ragghianti (ENS Pise, Italie), Tomás Ramos Mejía (Universidad de Salamanca/Universidad de Buenos Aires), Laura Reali (Université de Paris), Matthieu Renault (LLCP/Paris8), Jordi Riba (Universidad Autónoma de Barcelona-LLCP Paris 8), Mercedes Risco (Université de Tucumán), Luca Rodriguez (Université de Lyon), Gabriela Rodriguez Rial (Universidad de Buenos Aires), Lydia Rodriguez (UBA), Caroline Rolland-Diamond (Université de Nanterre/IDA), Denis Rolland (Recteur chancelier des Universités de Caen et de Rouen), Juan-Manuel Ruiz Jimenez (Université del Norte, Barranquilla), Carlos Ruiz Schneider (Universidad de Chile), Julie Saada (Sciences Po Paris), Diogo Sardinha (LLCP/Paris 8), Senda Sferco (Universidad del Litoral), Mariam Shengelia (Université de Créteil), Guillaume Sibertin-Blanc (LLCP/Paris 8), Françoise Simasotchi (Paris 8), Andrea Soto (LLCP/Conicyt), Jonas Tabacof Waks (USP/LLCP - Université Paris 8), Federico Tarragoni (LCSP/Université de Paris), Diego Tatian (Universidad de Córdoba), Serpil Tunc (LCSP/Université de Paris), Nelson Vallejo-Gomez (FMSH), Patrick Vauday (LLCP/Paris 8), Georges Vergara (Université RIPC/CLACSO), Pauline Vermeren (LCSP/Université de Paris), Patrice Vermeren (LLCP/Paris 8), Susana Villavicencio (UBA), Francisco Verardi Boca (PUC Parana, Brésil), Ricardo Viscardi (UDELAR Montevideo), Jose-Eduardo Wesfreid (CNRS), Agostina Weler (LLCP/Paris 8/Universidad de Buenos Aires), Tomás Wieczorek (Universidad de Buenos Aires/CONICET), Michel Wieviorka (FMSH), Barbara Zauli (LLCP/Paris 8).
Comité d’organisation : Alejandro Bilbao, Gisèle Amaya Dal Bó, Laura Brondino, Gustavo Celedón, Gustavo Chataigner, Alexis Chausovsky, Olivier Compagnon, Maurizio Coppola, Martín Cortes, Fedra Cuestas, Marie Cuillerai, Guadalupe Deza, Elena Donato, Stéphane Douailler, Louise Ferté, Marcos García de la Huerta, Horacio González, Claudia Gutierrez, Natascha Ikonicoff, Xavier Insausti, Yala Kisukidi, Anne Kupiec, Luz María Lozano Suárez, Laura Llevadot, Martín Macías Sorondo, Sabrina Morán, Francisco Naishtat, Bertrand Ogilvie, Jordi Riba, Denis Rolland, Diogo Sardinha, Serpil Tunc, Nelson Vallejo ?Gomez, Patrick Vauday, Pauline Vermeren, Patrice Vermeren, Susana Villavicencio, Ricardo Viscardi, Agostina Weler, Jose ?Eduardo Wesfreid, Barbara Zauli.