MARCOS Jean-Pierre, Figures et fonction de la répétition. Atelier de lecture de Freud
2020-2021 — Semestre 1
Vendredi 9h à 12h
Licence ouvert Master
Vendredi 9h à 12h
Licence ouvert Master
MARCOS Jean-Pierre
Figures et fonction de la répétition. Atelier de lecture de Freud
Figures et fonction de la répétition. Atelier de lecture de Freud
Il est arrivé à Freud d’avancer deux propositions majeures successives concernant la question de la répétition :
-ce qui se répète se répète parce que cela n’a pas été préalablement élaboré.
-ce qui se répète se répète pour être enfin élaboré.
La répétition n’est-elle ainsi le symptôme d’un défaut, le mode d’actualisation d’un non-réalisé, le retour d’un refoulé, l’insistance d’un vœu irréductible ou bien ouvre-t-elle au-delà de ce qu’elle maintient et réitère la possibilité d’un changement ?
En un certain sens, la promotion théorique de l’inconscient chez Freud se confond bien avec la permanence de la répétition, sous la figure des multiples aspects du symptôme.
Il nous reviendra en suivant à la lettre quelques textes de Freud et de quelques autres, de nous interroger sur la corrélation de quelques thèses de sa métapsychologie, soit
-le principe de la revenance à la faveur du transfert des figures du passé
-la question de la résistance au changement
-la fragilité du présent
-l’indestructibilité des désirs inconscients...
Comment dès lors penser ce qui se transforme en dépit de ce qui nous incline toujours et encore à demeurer fidèles à ce qui fut au point de lui redonner sans cesse un même avenir ? Quel statut reconnaître exactement à la formule freudienne de 1912 : « Les motions inconscientes ne veulent pas être remémorées comme la cure le souhaite, mais aspirent à se reproduire, conformément à l’atemporalité et à la capacité hallucinatoire de l’inconscient. » (Sur la dynamique du transfert) ? Afin de prendre toute la mesure de l’importance théorique et clinique de cette catégorie métapsychologique freudienne nous serons attentifs à sa reprise lacanienne pour mieux repenser quelques apories de l’élaboration freudienne.
-ce qui se répète se répète parce que cela n’a pas été préalablement élaboré.
-ce qui se répète se répète pour être enfin élaboré.
La répétition n’est-elle ainsi le symptôme d’un défaut, le mode d’actualisation d’un non-réalisé, le retour d’un refoulé, l’insistance d’un vœu irréductible ou bien ouvre-t-elle au-delà de ce qu’elle maintient et réitère la possibilité d’un changement ?
En un certain sens, la promotion théorique de l’inconscient chez Freud se confond bien avec la permanence de la répétition, sous la figure des multiples aspects du symptôme.
Il nous reviendra en suivant à la lettre quelques textes de Freud et de quelques autres, de nous interroger sur la corrélation de quelques thèses de sa métapsychologie, soit
-le principe de la revenance à la faveur du transfert des figures du passé
-la question de la résistance au changement
-la fragilité du présent
-l’indestructibilité des désirs inconscients...
Comment dès lors penser ce qui se transforme en dépit de ce qui nous incline toujours et encore à demeurer fidèles à ce qui fut au point de lui redonner sans cesse un même avenir ? Quel statut reconnaître exactement à la formule freudienne de 1912 : « Les motions inconscientes ne veulent pas être remémorées comme la cure le souhaite, mais aspirent à se reproduire, conformément à l’atemporalité et à la capacité hallucinatoire de l’inconscient. » (Sur la dynamique du transfert) ? Afin de prendre toute la mesure de l’importance théorique et clinique de cette catégorie métapsychologique freudienne nous serons attentifs à sa reprise lacanienne pour mieux repenser quelques apories de l’élaboration freudienne.
Indications bibliographiques :
Une bibliographie sera communiquée en début d’année.
À titre indicatif :
Freud, Répétition, remémoration, perlaboration (1914)
https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2004-1-page-13.htm
À titre indicatif :
Freud, Répétition, remémoration, perlaboration (1914)
https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2004-1-page-13.htm