POURHOSSEINI Behrang. La bête et le souverain (séminaires de Jacques Derrida)


2019-2020 – Semestre 1
Mercredi 18h-21h
Licence, Master
 
POURHOSSEINI Behrang
La bête et le souverain (séminaires de Jacques Derrida)
 
« La bête et (est) le souverain » : Il y a entre le souverain, le criminel, et la bête une sorte d’inquiétante familiarité. Ces figures ont en commun leur être-hors-la-loi. C’est le point de départ d’une réflexion qui permet à Derrida de reformuler et de reproblématiser plusieurs de ses concepts : le théologico-politique, la cruauté, la spectralité, le deuil, l’expérience insulaire, la justice, l’animalité, le « comme si », le poétique, la littérature souveraine, la technique, la marionnette, le monde, etc. Telles sont les thématiques qu’on aborde dans ce cours en partant des séminaires que Derrida a donnés lors des dernières années de sa vie, qui portent le nom de « la bête et le souverain  ».
 
Indications bibliographiques :
 
Derrida Jacques, Séminaire la bête et le souverain (volume I et volume II), Paris, Éditions Galilée, 2008. (Les séances à lire vous seront communiquées au début du semestre.)
Parmi de multiples textes avec lesquels Derrida entretient un dialogue, ou auxquels il fait référence, lors de ses séminaires, nous nous intéresserons à des extraits tirés des livres suivants :
 
  • Blanchot Maurice, L’Ecriture du désastre, Paris, Gallimard, 1980.
  • Derrida Jacques, L’Animal que donc je suis, Paris, Éditions Galilée, 2006.
  • Derrida Jacques, Spectres de Marx, Paris, Éditions Galilée, 1993.
  • Heidegger Martin, Les Concepts fondamentaux de la métaphysique : monde, finitude, solitude, trad. Daniel Panis, Paris, Gallimard, 1992.
  • Hobbes Thomas, Léviathan, trad. G. Mairet, Paris, Folio, 2000.