Colloque international. SALC 2023. L’avenir de la négation. 30 mai-1er juin 2023
9ème Colloque international de philosophie des Semaines de l’Amérique latine et des Caraïbes
L’avenir de la négation
30 mai, 31 mai, et 1er juin 2023
30 mai, 31 mai, et 1er juin 2023
30 mai : Maison de l’Amérique Latine – Amphithéâtre
217 Bd Saint-Germain, 75007 Paris (Métro : Solférino)
31 mai et 1er juin : Université Paris Cité – Salle des thèses
Halle aux farines – 10, 16 rue Françoise Dolto, 75013 Paris (RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand)
217 Bd Saint-Germain, 75007 Paris (Métro : Solférino)
31 mai et 1er juin : Université Paris Cité – Salle des thèses
Halle aux farines – 10, 16 rue Françoise Dolto, 75013 Paris (RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand)
Lien Zoom : https://u-picardie-fr.zoom.us/j/97535952143
Organisé par : LLCP (Université Paris 8), LCSP (Université Paris Cité), IDPS (Université Paris 13), IHEAL (Université Sorbonne Paris-Nord), Les Dialogues philosophiques (LLCP/Maison de l’Amérique latine), RIPC (Fondation Maison des Sciences de l’Homme).
Avec le soutien de : Collège International de Philosophie, Institut Gino Germani-Université de Buenos Aires (Argentine), Université du Chili (Chili), Université de Los Lagos (Chili), Université de Valparaiso (Chili), Université de la Républicà (Uruguay), Institut français à Séville (Espagne).
Avec le soutien de : Collège International de Philosophie, Institut Gino Germani-Université de Buenos Aires (Argentine), Université du Chili (Chili), Université de Los Lagos (Chili), Université de Valparaiso (Chili), Université de la Républicà (Uruguay), Institut français à Séville (Espagne).
Il n’est pas inutile peut-être, au moment d’inaugurer une nouvelle page de ces recherches intercontinentales sur les conditions d’une transformation du monde tant dans ses dimensions politiques et économiques que dans ses dimensions mentales, psychiques et intellectuelles, de se demander si nous les entreprenons aujourd’hui dans les mêmes conditions qu’hier ou qu’il y a peu, tant le sentiment général est qu’une configuration nouvelle de l’ordre du monde se dessine, non sous la forme d’une irruption subite mais comme la figure qui se révèlerait peu à peu d’une mutation souterrainement à l’oeuvre depuis longtemps. Et si c’est l’histoire et ses luttes qui autrefois donnaient le ton et formaient comme la toile de fond (comme une épistémé), de tout réflexion possible, ordonnant jusqu’à la forme même de toute philosophie, il semble aujourd’hui que d’autres figures nous dominent ou nous déterminent et s’imposent à nous et en nous comme des questions, des passages incontournables, impliquant d’autres régimes d’historicité, d’autres rapports au temps et au récit. Le rapport entre les sexes et les genres, le devenir de ce qu’on appelait autrefois la nature et qui se révèle d’une complexité autrement plus redoutable que cette aimable entité, plus généralement l’intrication serrée de ce qu’on croyait jusque-là relativement indépendant ou dans une relation de voisinage toujours à penser au futur : les rapports entre la violence des fonctionnements sociaux et les formes de subjectivité qui les appréhendent, les jugent, les méconnaissent, les dénient ou leur donnent accès à la visibilité jusqu’à des niveaux de déterminations encore insoupçonnés.
Si la réhabilitation du négatif a pu apparaître comme une tâche philosophique à la hauteur du monde moderne et contemporain, il n’en va plus aussi simplement ainsi.
La perspective dessinée par Adorno dans Dialectique négative a certes libéré la négation d’un destin tout tracé conduisant à son dépassement et a donné son ampleur à ce que Hegel avait déjà pressenti de la nécessité de se plier à la « patience du concept » pour s’attarder dans les méandres de la négativité sans se hâter d’en sortir. C’est une telle patience qui nous amène peut-être aujourd’hui à reconnaître des formes multiples de négation ou de négativité, qui ne vont pas toutes dans le sens d’une révolte inspirée par la justice mais qui, s’appuyant sur des interprétations divergentes et antagonistes de « l’ordre établi », laissent apparaître des formes inversées de révolte contre ce que l’idée d’égalité avait pu produire dans l’histoire, depuis le XVIIIème siècle, comme déplacements institutionnels, fussent-ils de compromis, comme ce qu’on a appelé les « démocraties bourgeoises ». Le refus de cette généralisation de la reconnaissance des « droits de l’homme », au profit d’une revendication des identités particulières et d’un amour passionnel de la hiérarchie domine tout le XXème siècle et s’étend encore au XXIème siècle sous la forme d’une vague internationale de « négations brunes » : ne faut-il pas y voir une figure « catastrophique » de la négation qui nous oblige à penser autrement à la fois sa signification et les moyens de lui faire obstacle. Si la négation n’est plus « bonne en soi », vecteur naturel de la saine violence qui renverse les pouvoirs, mais si elle peut être aussi la force autodestructrice qui fait de la mort un horizon politique souhaitable, peut-être alors faut-il penser l’action politique en terme de bifurcation, d’interruption, de changement de terrain. Toute la portée de l’utopie, telle que Miguel Abensour en a redessiné la forme subversive bien au-delà de la simple opposition, apparaît alors comme recherche de catégories de pensée et de conditions de possibilité du visible et du pensable dans un ailleurs qui n’est pas simplement la négation du vieux monde. Les luttes des femmes, la réapparition des populations invisibilisées sous le masque de l’esclavage, la prise en compte de la dimension environnementale de toute politique ne sont peut-être pas de simples négations de l’ordre patriarcal, raciste ou productiviste mais des positions qui nécessiteraient pour se déployer de passer par d’autres moyens de penser et d’agir que ceux qui formaient l’horizon de l’ordre politique traditionnel. L’obsolescence de l’idée de progrès, de toute philosophie de l’histoire continuiste et linéaire, de toute confiance en la valeur de la croyance en général, doit-elle nous amener, comme le soutient par exemple Tim Ingold, à renoncer à la ligne droite pour retrouver les vertus de la ligne sinueuse qui ne craint pas de laisser le réel faire irruption pour nous imposer d’être plus que jamais radicalement inventifs ?
Si la réhabilitation du négatif a pu apparaître comme une tâche philosophique à la hauteur du monde moderne et contemporain, il n’en va plus aussi simplement ainsi.
La perspective dessinée par Adorno dans Dialectique négative a certes libéré la négation d’un destin tout tracé conduisant à son dépassement et a donné son ampleur à ce que Hegel avait déjà pressenti de la nécessité de se plier à la « patience du concept » pour s’attarder dans les méandres de la négativité sans se hâter d’en sortir. C’est une telle patience qui nous amène peut-être aujourd’hui à reconnaître des formes multiples de négation ou de négativité, qui ne vont pas toutes dans le sens d’une révolte inspirée par la justice mais qui, s’appuyant sur des interprétations divergentes et antagonistes de « l’ordre établi », laissent apparaître des formes inversées de révolte contre ce que l’idée d’égalité avait pu produire dans l’histoire, depuis le XVIIIème siècle, comme déplacements institutionnels, fussent-ils de compromis, comme ce qu’on a appelé les « démocraties bourgeoises ». Le refus de cette généralisation de la reconnaissance des « droits de l’homme », au profit d’une revendication des identités particulières et d’un amour passionnel de la hiérarchie domine tout le XXème siècle et s’étend encore au XXIème siècle sous la forme d’une vague internationale de « négations brunes » : ne faut-il pas y voir une figure « catastrophique » de la négation qui nous oblige à penser autrement à la fois sa signification et les moyens de lui faire obstacle. Si la négation n’est plus « bonne en soi », vecteur naturel de la saine violence qui renverse les pouvoirs, mais si elle peut être aussi la force autodestructrice qui fait de la mort un horizon politique souhaitable, peut-être alors faut-il penser l’action politique en terme de bifurcation, d’interruption, de changement de terrain. Toute la portée de l’utopie, telle que Miguel Abensour en a redessiné la forme subversive bien au-delà de la simple opposition, apparaît alors comme recherche de catégories de pensée et de conditions de possibilité du visible et du pensable dans un ailleurs qui n’est pas simplement la négation du vieux monde. Les luttes des femmes, la réapparition des populations invisibilisées sous le masque de l’esclavage, la prise en compte de la dimension environnementale de toute politique ne sont peut-être pas de simples négations de l’ordre patriarcal, raciste ou productiviste mais des positions qui nécessiteraient pour se déployer de passer par d’autres moyens de penser et d’agir que ceux qui formaient l’horizon de l’ordre politique traditionnel. L’obsolescence de l’idée de progrès, de toute philosophie de l’histoire continuiste et linéaire, de toute confiance en la valeur de la croyance en général, doit-elle nous amener, comme le soutient par exemple Tim Ingold, à renoncer à la ligne droite pour retrouver les vertus de la ligne sinueuse qui ne craint pas de laisser le réel faire irruption pour nous imposer d’être plus que jamais radicalement inventifs ?
PROGRAMME
Mardi 30 mai 2023
Maison de l’Amérique Latine – Amphithéâtre
9h Ouverture
Patrice Vermeren (LLCP/Université Paris 8), Claudia Gutierrez (Université du Chili), Bertrand Ogilvie (LLCP/Université Paris 8), Alejandra Bilbao (Université de Los Lagos), Mercedes Risco (Université Nationale de Tucumán), Marcos García de la Huerta (Université du Chili).
Patrice Vermeren (LLCP/Université Paris 8), Claudia Gutierrez (Université du Chili), Bertrand Ogilvie (LLCP/Université Paris 8), Alejandra Bilbao (Université de Los Lagos), Mercedes Risco (Université Nationale de Tucumán), Marcos García de la Huerta (Université du Chili).
9h30-11h Nostalgies, dénonciations, banalisations : les usages politiques de la mémoire I
Présidents de séance : Freda Cuesta (Université de Los Lagos), Jean-René Garcia (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
Présidents de séance : Freda Cuesta (Université de Los Lagos), Jean-René Garcia (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
- Maia Minnaert (LLCP/Université Paris 8/Université Paris Cité) : « Inconscient, négation et transmission transgénérationnelle ».
- Teresa Montealegre (CAER/Aix-Marseille Université) : « À la lumière de La Alborada ».
- Marcelo Figueroa (EHESS) : « Le nom de l’exil ».
- Mariela Avila (Université Catolique Silva Henriquez) : « Mémoires expérientielles de l’exil : récits de femmes contre le(s) déni(s) ».
- Maurizio Coppola (CESDIP/CNRS) : « Histoire et négationnisme dans l’Italie contemporaine : foibe et question méridionale ».
11h-12h30 Nostalgies, dénonciations, banalisations : les usages politiques de la mémoire II
Présidentes de séance : Guadalupe Deza (Université de Picardie) et Gisèle Amaya Dal Bó (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
Présidentes de séance : Guadalupe Deza (Université de Picardie) et Gisèle Amaya Dal Bó (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
- Silvana Rabinovich (Université Nationale Autonome du Mexique) : « À la recherche de l’utopie : Gustav Landauer et Kurt Eisnet à Munich aujourd’hui (à propos du cœur battant de Râterepublik de Bavière sous la pierre tombale de la mémoire nazie) ».
- Javier Agüero Águila (Université Catholique de Maule) : « Deuil et travail de deuil : Chili un pays d’Antigones ».
- Sara Fadabini (Université Paris 8) : « In-expérience, distraction, oubli : le travail du négatif selon Walter Benjamin ».
- Julio Amando Morales Guerrero (UdelaR) : « L’ego comme réduit de la négation chez Descartes ».
Pause déjeuner
14h30-16h30 Négation de la négation et Révolution. Table ronde à partir de contributions écrites
Présidents de séance : Bertrand Ogilvie (LLCP/Université Paris 8) et Claudia Gutierrez (Université du Chili)
Présidents de séance : Bertrand Ogilvie (LLCP/Université Paris 8) et Claudia Gutierrez (Université du Chili)
Étienne Balibar (Université de Nanterre), Aljandro Bilbao (Université de Los Lagos), Yves Duroux (CNRS), Matthieu Renault (LLCP/Université Paris 8), Thamy Ayouch (Université Paris Cité)
Mercredi 31 mai 2023
Université Paris Cité – Salle des thèses
Université Paris Cité – Salle des thèses
8h30 Ouverture
Marie Cuillerai (LCSP/Université Paris Cité) et Anne Kupiec (LCSP/Université Paris Cité).
Marie Cuillerai (LCSP/Université Paris Cité) et Anne Kupiec (LCSP/Université Paris Cité).
8h45-10h Bifurcation versus négation de la négation ? Les enjeux stratégiques de l’interruption I
Présidents de séance : Martín Macías Sorondo (LLCP/Université Paris 8) et Silvana Toroba (Université Catholique de São Paulo)
Présidents de séance : Martín Macías Sorondo (LLCP/Université Paris 8) et Silvana Toroba (Université Catholique de São Paulo)
- Elias Emir Perez (LLCP/Université Paris 8/Casa de Filosofía de Montevideo) : « Exode et bifurcation ».
- Obed Frausto Gatica (Université d’État de Ball) : « Négativité et la mort dans la politique ».
- Alma Bolón (UdelaR) : « Langage et négation ».
10h-11h15 Bifurcation versus négation de la négation ? Les enjeux stratégiques de l’interruption II
Présidents de séance : Nelson Vallejo-Gomez (IGEN) et Angélica Montes (RIPC/FMSH)
Présidents de séance : Nelson Vallejo-Gomez (IGEN) et Angélica Montes (RIPC/FMSH)
- Barbara Zauli (CIPh/Université Paris 8/Université Paris Cité) : « Éloge de l’informe ».
- Alfredo Sánchez Santiago (Université Computence de Madrid) : « Politique, impolitique, ultrapolitique ».
- Behrang Pourhosseini (LLCP/Université Paris 8) : « Le partage de l’insensible ».
Pause
11h15-12h Patrick Vauday (LLCP/Université Paris 8) : « Bifurcations versus négation »
Répondants : Elena Donato (Université de Buenos Aires) et Behrang Pourhosseini (LLCP/Université Paris 8)
Répondants : Elena Donato (Université de Buenos Aires) et Behrang Pourhosseini (LLCP/Université Paris 8)
Pause déjeuner
14h-15h45 Les luttes contemporaines et la mise en scène du visible I
Présidentes de séances : Amalia Boyer (Université de Rosario) et Gisèle Amaya Dal Bó (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
Présidentes de séances : Amalia Boyer (Université de Rosario) et Gisèle Amaya Dal Bó (IDPS/Université Sorbonne Paris Nord)
- Gustavo Chataigner (Université Catholique de Maule) : « Marx et la politique : entre critique et description ». (visio)
- Sameh Dellaï (LLCP/Université Paris 8/PHILAB/Université de Tunis) : « Marx, un héritier critique de Feuerbach : l’enjeu d’une négativité ».
- Inés Molina Navea (UPHF/Université de Séville) : « Les peintres mécaniques ou l’art du sacrifice ».
- Ana Sanchez (Université de Séville) : « No lleguéis a conclusiones (Ne tirez pas de conclusions) ».
- Carla Carmona (Université de Séville) : « De la négation de la catégorie genrée à la reconnaissance des autres sensibilités ».
16h-16h30 Carlos Perada : « De la force du négatif. Une réflexion de Rosario Castellanos »
Répondants : Martín Macías Sorondo (LLCP/Université Paris 8) et Julien Rabachou (Université Lyon III/CIPh)
Répondants : Martín Macías Sorondo (LLCP/Université Paris 8) et Julien Rabachou (Université Lyon III/CIPh)
16h30-17h Monsieur l’Ambassadeur Philippe Bastelica, Madame la Rectrice Michèle Gendreau-Massaloux et Monsieur l’Inspecteur général Denis Rolland
17h-17h30 Pierre-François Moreau : « Le négatif chez Spinoza »
Répondants : Stéphane Douailler (LLCP/Université Paris 8), Sebastian Koch (Université Paris I) et Elen Pimentel (LLCP/Université Paris 8)
Répondants : Stéphane Douailler (LLCP/Université Paris 8), Sebastian Koch (Université Paris I) et Elen Pimentel (LLCP/Université Paris 8)
17h30-19h Les luttes contemporaines et la mise en scène du visible II
Présidents de séance : Maurizio Coppola (CESDIP/CNRS) et Julie Alfonsi (LCSP/Université Paris Cité)
Présidents de séance : Maurizio Coppola (CESDIP/CNRS) et Julie Alfonsi (LCSP/Université Paris Cité)
- Rachid Dehdouh (Université Mentouri de Constantine) : « La numérisation galopante de la vie humaine : pharmakon ou désindividuation et paupérisation accélérée de l’intelligence selon B. Stiegler ».
- Francisco Verardi Bocca (Université Catholique de Paraná) : « La négation, comprise par la psychanalyse ». (visio)
- Rodolpho Venturini (Université Fédérale du Minas Gervais/Université Paris 8) : « L’autoritarisme micropolique ».
- Ricardo Viscardi (UdelaR) : « La négation-à-venir n’a guère d’avenir. La question du déplacement ». (visio)
- Gustavo Celedón (Université de Valparaiso) : « Certains discours des "nouvelles époques" et leurs efficaces négations souterraines ».
- Federico Rodríguez Gomez (Université de Séville) : « Logique du non ». (visio)
Jeudi 1er Juin 2023
Université Paris Cité – Salle des thèses
Université Paris Cité – Salle des thèses
8h30-9h Márcia Tiburi (LLCP/Université Paris 8) : « Le complexe de bâtard : l’humiliation comme jeu de subjectivation dans le dispositif colonial »
Répondants : Diogo Sardhina (Centre de Philosophie de l’Université de Lisbonne/LLCP/Université Paris 8) et Denis Rolland (IGEN)
Répondants : Diogo Sardhina (Centre de Philosophie de l’Université de Lisbonne/LLCP/Université Paris 8) et Denis Rolland (IGEN)
9h-11h Dépasser ? « Éternelle affirmation de l’émancipation, éternellement je suis ton affirmation »
Présidents de séance : Francisco Gordillo (Académie de Créteil) et Agostina Weler (LLCP/Université Paris 8/Université de Buenos Aires)
Présidents de séance : Francisco Gordillo (Académie de Créteil) et Agostina Weler (LLCP/Université Paris 8/Université de Buenos Aires)
- Diogo Sardhina (Centre de Philosophie de l’Université de Lisbonne/LLCP/Université Paris 8) : « Trois concepts d’émancipation ».
- Jeremy Rafuse (LLCP/Université Paris 8) : « Une perspective de l’avenir, selon Walter Benjamin ».
- Didier Moreau (LLCP/Experice/Université Paris 8) : « Rousseau et l’éducation négative ».
- Francisco Naishtat (Université de Buenos Aires) : « Négation et indéterminabilité. Le non-humain comme altérité radicale et la question du post-humanisme : Mensch, Unmench, Übermench ». (visio)
- Haydeé García Bravo (CEIICH/Université Nationale Autonome du Mexique) et José Gandarilla (CEIICH/Université Nationale Autonome du Mexique) : « Politique et esthétique de la libération latino-américaine. Au-delà de la critique de la négativité du système ».
- Dalila Pinheiro da Silva (Université de São Paulo) et Jean-Herold Paul (LLCP/Université Paris 8) : « Canguilhem, Kant et l’essai sur les grandeurs négatives ».
Pause
11h15-12h15 Laura Llevadot : « C’est par le désir qu’ils nous gouvernent. Féminismes, an-arché et pulsion de mort »
Répondants : Pauline Vermeren (LCSCP/Université Paris Cité/CIPh) et Mimose André (Université Paris 8/ENS de l’Université d’État d’Haïti)
Répondants : Pauline Vermeren (LCSCP/Université Paris Cité/CIPh) et Mimose André (Université Paris 8/ENS de l’Université d’État d’Haïti)
Pause déjeuner
14h-16h15 Le cercle des cercles et sa contre-épreuve I
Présidents de séance : Renzo Ragghianti (Université de Rome) et Gustavo Celedón (Université de Valparaiso)
Présidents de séance : Renzo Ragghianti (Université de Rome) et Gustavo Celedón (Université de Valparaiso)
- Jimena Sosa (Université de La Plata) : « Negar al oltro, un analisis de las representaciones identitarias en la revista "Sustencia" (1939-1943) de Tucuman ». (visio)
- Nathalie Périn (CIPh/LLCP/Université Paris 8) : « François Chatelet et "la nuit où toutes les vaches sont grises" ».
- Francisco Gordillo (Académie de Créteil) : « Rêverie et négation de l’action dans le Livre de l’intranquilité de Fernando Pessoa ».
- Jordi Carmona Hurtado (Université de Grenade) : « Sur des usages non dialectiques de la négation traversant les Pyrénées il n’y a pas tellement longtemps : les luttes contre le pouvoir, entre le gauchisme (Michel Foucault) et la pensée acrate (Augustin Garcia Calvo) ».
- Claude Calixte (ENS de l’Université d’État d’Haïti) : « Tragédie ou prix de la nuance ? Négationisme, langues, éducation, culture et identité. Traduire Descartes en Haïti ».
16h15-17h15 Le cercle des cercles et sa contre-épreuve II
Présidents de séance : Teresa Montealegre (Université d’Aix-Marseille) et Georges Lomné (Université Gustave Eiffel)
Présidents de séance : Teresa Montealegre (Université d’Aix-Marseille) et Georges Lomné (Université Gustave Eiffel)
- Baptiste Gillier (Académie de Paris/EHESS) : « Narcisse en Amérique : petit exercice d’épistémologie critique ».
- Griselda Gaiada (Université de la Défense Nationale de Buenos Aires) : « La conception hylémorphique de l’État souverain : le penchant au négatif ».
- Jackeline Frost (Institut de l’Université de Londres à Paris) : « Sur "l’avenir déjà raturé" : la collaboration antinucléaire de Wifredo Lam et René Char ».
- Alexis Chausovsky (Université Nationale de Entre Ríos/Université de Buenos Aires/LLCP/Université Paris 8) : « Notes sur l’éducation, la négativité et la patience ».
- Luis Martínez Andrade (FMSH) : « Dialectique de la modernité et socialisme indo-américain : quelle place pour la théorie critique aujourd’hui ? ».
- Luz María Lozano (UdelaR) : « Ana-lectique : "La question du négatif" ».
17h30-18h15 Conférence de clôture. Claudia Gutierez : « L’avenir des ruines ou les frontières d’une philosophie éclipsée »
Répondants : Marie Cuillerai (LCSP/Université Paris Cité), Yves Dorestal (ENS de l’Université d’État d’Haïti) et Stéphane Douailler (LLCP/Université Paris 8)
Répondants : Marie Cuillerai (LCSP/Université Paris Cité), Yves Dorestal (ENS de l’Université d’État d’Haïti) et Stéphane Douailler (LLCP/Université Paris 8)
18h30 Présentation de livres
Obel Frausto Gatica, Sébastien Lefèvre et Angélica Montes : Utopies et dystopies dans l’imaginaire politique, Paris, L’Harmattan, La philosophie en commun, 2022.
Rada Ivekovic : Política de la traducción. Ejercicios del com-partir, Buenos Aires, Ubu ediciones, 2023.
Jordi Riba : Miguel Abensour, la democracia contra el Estado, Barcelone, Gesida, 2023.
Lidia Rodriguez : Pédagogie et révolution à partir de Freire et Cabral, Paris, L’Harmattan, La philosophie en commun, 2023.
Luis Martinez Andrade : Dialectique de la modernité et socialisme indo-américain. Essais d’histoire intellectuelle. Présentation de Michaël Lowy, Paris, L’Harmattan, Hispamerica. Essais et littérature, 2023.
Répondants : Lakhdar Chennaf (LLCP/Université Paris 8) et Luis Dapelo.
Comité d’organisation : Julie Alfonsi, Daniel Alvaro, Gisèle Amaya Dal Bó, Mimose André, Alejandro Bilbao, Alma Bolón, Amalia Boyer, Jean-Jacques Cadet, Gustavo Celedón, Filipe Ceppas, Gustavo Chataigner, Alexis Chausovsky, Michèle Cohen-Halimi, Olivier Compagnon, Maurizio Coppola, Martín Cortés, Fedra Cuestas, Luis Dapelo, Jorge Davila, Marie Cuillera, Rachid Dehdouh, Guadalupe Deza, Rodrigo Díaz Maldonado, Elena Donato, Stéphane Douailler, Elias Emir Perez, Alicia Farinati, Graciela Ferras, Louise Ferté, Alessandro de Lima Francisco, Griselda Gaiada, Jean-René Garcia, Obed Frausto Gatica, Marco García de la Huerta, Baptiste Gillier, Marie Grangeon-Mazat, Claudia Gutierrez, Xabier Insausti, Diego Julien, Yala Kisukidi, Anne Kupiec, Guillaume Le Blanc, Luz Maria Lozano, Laura Llevadot, Georges Lomné, Martín Macías Sorondo, Maia Minnaert, Inés Molina Navea, Teresa Montealegre, Angélica Montes, Sabrina Moran, Didier Moreau, Pierre-François Moreau, Francisco Naishtat, Soledad Nívoli, Bertrand Ogilvie, Alain-Patrick Olivier, Ana Paula Penchaszadeh, Carlos Pérez, Elen Pimentel, Behrang Pourhosseini, Silvana Rabinovich, Marcelo Raffin, Jeremy Rafuse, Renzo Ragghianti, Matthieu Renault, Facundo Reyna, Jordi Riba, Federico Rodríguez, Mercedes Risco, Gabriela Rodriguez, Lidia Rodríguez, Denis Rolland, Carlos Ruiz-Schneider, Diogo Sardhina, Carlos Schmerkin, Senda Sferco, Dalila Silva, Jonas Tabacof Waks, Silvana Totora, Fathi Triki, Serpil Tunc, Nelson Vallejo-Gomez, Patrick Vauday, Francisco Verardi Bocca, Patrice Vermeren, Pauline Vermeren, Pablo Vialat, Susana Villavicencio, Ricardo Viscardi, Agostina Weler, José Eduardo Wesfred, Barbara Zauli.
Adresse de contact : guadalupedeza@gmail.com.