COHEN-HALIMI Michèle, Les schématismes kantiens : de la Critique de la raison pure à l’Analytique du beau et à l’Analytique du sublime dans la Critique de la faculté de juger


2023-2024 – Semestre 2
Mardi 9h – 12h
Master et Licence
 
COHEN-HALIMI Michèle
Les schématismes kantiens : de la Critique de la raison pure à l’Analytique du beau et à l’Analytique du sublime dans la Critique de la faculté de juger
 
Dans la Critique de la raison pure, Kant exhibe les conditions de possibilité a priori de la connaissance objective et montre comment l’entendement se trouvant confronté à l’extériorité des données des sens (les phénomènes de l’intuition sensible) ne s’ouvre lui-même à cette extériorité qu’en se structurant et en structurant la phénoménalité de ces phénomènes de telle manière que son auto-structuration a priori soit structuration des phénomènes en objets de connaissance. Ce cours consistera d’abord à approfondir cette relation de l’auto-structuration subjective avec la structuration de l’objet de connaissance, puis à pénétrer la fonction de l’imagination dans la détermination épistémologique de l’objectivité (dans la Critique de la raison pure) et à saisir enfin ce que le suspens de toute détermination conceptuelle, ce que réflexion sans concept (dans la Critique de la faculté de juger), fait apparaître de transformation aussi bien du côté de l’objet que du côté du sujet.
 
Indications bibliographiques :
E. Kant, Critique de la raison pure, trad. A. Renaut, Paris, Flammarion, coll. « GF », 2001.
 - Critique de la faculté de juger, trad. A. Renaut, Flammarion, coll. « GF », 2000.
M. Heidegger, Kant et le problème de la métaphysique, trad. A. de Waelhens et W. Biemel, Gallimard, 1953.
 - Seminare : Kant – Leibniz – Schiller, GA IV, Bd. 84.2, V. Klostermann, 2023.
G. Lebrun, Kant et la fin de la métaphysique, LGF, 2003.
 - Kant sans kantisme, Fayard, 2009.
 
Une bibliographie complémentaire sera donnée dès le premier cours.